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dimanche 26 juin 2011

Chez Cri-Cri




Hello !

Certaines choses sont parfaitement irréversibles. C'est ainsi que je vais d'un pas guilleret vers mes 30 ans (dans moins d'une semaine).

Pom, pom, pom pom !

Pour marquer le coup, mon homme a voulu frapper fort. Il a souhaité que, passer le jour dit des 30 ans, j'aille vers mon destin avec classe.

"30 ans, c'est un peu un cap, tu vois ? T'es une fille une vraie maintenant. Je t'emmène chez Christian".

Ah.

Tout ça pour dire qu'on est allé chez Louboutin.

Passés deux modèles, je n'aime pas Louboutin, je trouve que la marque a été très très vulgarisée par toutes les starlettes ineptes qui trottinent sur des talons de 12 et des plateformes de 8.

Les Kardashian en tête. Passée Kim, j'aime pas les Kardashian. Et je parle même pas de Khloe...

Tout ça pour dire que chez Louboutin, on te fait attendre une plombe dehors avant d'entrer (oui, tu fais la queue, ça fait exceptionnel et luxe, voyez !).

Or hier, c'était à croire que l'Enfer faisait portes ouvertes à Paris.

On aurait pu se faire cuire des oeufs sur le bide, comme dans Hot Shots.





Après, quand tu rentres, un vendeur te prend en main. Vraiment.

On se croirait chez le podologue.

Après avoir demandé le modèle (le classique, la Pigalle). Tu l'essaies dans deux tailles.

Parce que c'est fait main bla bla, que ça varie bla bla.

On te dit que ton pieds doit être très serré, très maintenu. Mais pas étouffé.

Merde, je suis serrée ou j'asphyxie là ? Comment définir cette sensation ?

Mais ça, c'est que le début. Tu dois marcher ensuite. Tu dois VRAIMENT marcher. D'abord lentement, puis vite. Pour voir si tu perds pas la chaussure et tout.

Ensuite, et comme je disais que le 36 avait l'air mieux que le 35/5, le vendeur veut tout de même me les faire essayer avec une de ses petites paires de mi-bas roulée en boule.

Parce que si c'est trop grand, ça va glisser.

Tu remarches lentement, puis plus vite.

Ca glisse pas.

Le vendeur dit "je valide le 36"

Bon ensuite, on paie hein.

Mais ça c'est pas très intéressant.

See U !




This Outfit :
Tout/everything : chiné ou vintage/thrifted or vintage.

jeudi 23 juin 2011

Welcome !



Mes Loutrons, j'ai décidé de revenir à cette bonne vieille langue de Shakespeare.

Enfin, dans la limite de ce que j'en connais, c'est à dire pas des masses.
Passés les "OMG", "fucking fuck" ou tout ce qui désigne un godillot, une frusque ou une forme de sac, y'a plus grand monde.

De plus, chose fortement déplorable, mes lecteurs étrangers ne connaîtront jamais ce trésor inestimable qu'est mon humour désopilant, ma plume intrépide, que dis-je, acerbe.

Hello dear english readers ! Well, well, well, I'm gonna try to talk to you in this beautiful language that we call here "de Shakespeare".

This is not gonna be easy for me AND it wouldn't be as funny as in french. Cause yes, dear readers, I'm fucking hilarious in french. Like really (let me believe I am, please).

So, for those who just arrive here, let me introduce myself, or let me give you a little summary.

I'm a sucker for thrifted or vintage clothes, boyish outfits AND amazing creepy movies. And I'm funny, again.

See U !







This Outfit :
Chemisette/top : California Selected American Apparel
Pantalon/trousers : chiné/thrifted
Boots : vintage
Chapeau/hat : Indiana Jones Eurodisney (no kidding)
Sac/bag : vintage

lundi 20 juin 2011

Insidieusement



Je me souviens, la première fois qu'on a entendu parler d'"Insidious", c'était pas encore "Insidious". C'était juste le nouveau film de James Wan.

Comme ça, ça a l'air de rien. Mais mettez-vous à la place d'un bon vieux geek fan de cinéma de genre, et c'est juste comme un nouveau Malick pour un abonné de Télérama.

Donc la première fois, on nous a juste balancé une image, ainsi légendée : "première image du dernier film de James Wan".

L'image en question représentait ce qui ressemblait à une vieille femme démoniaque, horriblement fardée et s'éclairant à la bougie (p'tite mère!).

A ce moment-là, un de ces longs frissons désagréables, qui vous rappellent que, tiens, vous avez un duvet le long de la nuque, m'a parcouru l'échine.

Quelques mois plus tard, premier trailer.

Les acteurs Rose Byrne et Patrick Wilson sont de la partie. Bon choix.

Le trailer, lui, a fait le choix d'une certaine sobriété et ne donne que peu d'éclaircissements.




Seulement, à la sortie du nouveau bébé de Monsieur-j'ai-fait-le-premier-Saw, la presse est quasi unanime : "Insidious" est une bombe de terreur noire et poisseuse.

Mad Movies parle de "vraie PEUR" (les mecs ont tout vu, le pire du pire, mais là, ils ont peur en mode majuscule). De son côté, Excessif (pas des poètes dans leur genre non plus), parle d'un film qui "broie la conscience".

Traduction : "ce film pourrait bien vous rendre cinglé".

Bon, bon. Là, je commence à me tâter un chouïa avant de retirer ma place à l'UGC des Halles.

Alors je vais sur Youtube, afin de voir des minis extraits. Prendre la température quoi.

je lis quelques commentaires. Aïe.

Ca parle de "se faire dessus", de la bonne idée d'emmener un pantalon de rechange. Le tout de manière unanime.

Je veux dire, personne ne dit "ce film est une daube, tu peux même y emmener ta ch'tite nièce tellement c'est soft".

Spéciale dédicace d'ailleurs à la malheureuse demoiselle qui dit ne plus dormir depuis plusieurs jours, regarder en permanence par-dessus son épaule et,last but not least, ne prendre sa douche uniquement les yeux ouverts.

On sait jamais qui pourrait subitement vous savonner le dos, alors que vous aviez les yeux fermés.

Tout ça pour vous dire, que je vais peut-être patienter et attendre sa diffusion sur Canal.

Ou alors, vous y allez pour moi et vous me dites si c'est visible, finalement.

Bien sur, je m'occupe de vous fournir le Xanax.

See U !





This Outfit :
Robe/dress : vintage 80 (boutique Made in Berlin)
Ceinture : chinée/thrifted
Boots : Chloë Sevigny pour Opening Ceremony

jeudi 16 juin 2011

En berline à Berlin (Part 3)





Hello !

Normalement, voilà l'avant-dernier post berlinois.

On est un peu triste. Bon, beaucoup.

On a un petit peu ralenti la cadence des visites et on s'installe dans nos petites habitudes.

C'est le moment de commencer à empaqueter les tas de trucs trouvés sur place et les supers souvenirs.

Sinon, cher Anonyme du dernier post, j'ai goûté ton fameux burger : MAZETTE ! C'était délicieux.






J'ai pas trop de mots ce soir. Je ne sais plus qui disait que les mots étaient traitres, car ils n'arrivaient pas à traduire toute la force des émotions.

Personnellement, j'en suis là.

Sinon, côté futilités, ça aura été le jackpot.

Trouvées : des tas de robes vintage cool et pas trop chères, des pompes et des jupettes.

Trouvé : ZE trench chiné chez "Made in Berlin" (il faut y passer si vous venez ici, la sélection est pointue et l'équipe très sympa).

Trouvées : Les Mary Ellen de Chloë Sevigny pour Opening Ceremony. J'en avais fait mon deuil ces six derniers mois. Et là, PAF, dernière paire, 36. Walou quoi !

Pendant ce temps, il y a eu une belle éclipse de lune, visible entre autres du Caire.

J'aime que le monde continue son petit bonhomme de chemin. Tranquille et impassible.

Tschüss !







This Outfit :
Veste/jacket : chinée à Mauerpark (et perdue depuis)
Chemisette/shirt : "California Selected" de American Apparel
Shorts : chinés (Finding Store à Paris)
Derbies : vintage Bally
Sac/bag : American Apparel

dimanche 12 juin 2011

En berline à Berlin (Part 2)





Hello !

Je suis toujours en contrée teutonne, où il fait doux vivre et souvent très chaud.

C'est bon ça !

Bon, je vais avoir du mal à vous sortir un texte aussi sensible que la dernière fois, parce que j'étais un peu bourrée, voyez-vous.

Bon non, j'étais en joie, un peu euphorique.
Et comme les Stones ont pondu des chansons épiques chargés à bloc, ben moi j'ai donné naissance à une prose conçue dans l'amour du Chardonnay ^^.

Blague à part, quand je me suis relue le lendemain, j'me suis dit "Mazette de mazout, tu gagnerais à être alcoolique toi !"

Je continue donc mes pérégrinations (oui j'avoue, j'ai googlé ce mot) en terre berlinoise et punaise, je suis enchantée.

Avec mon homme, on prend carrément nos aises. Je me suis même rendue au Puces de Mauerpark par mes propres moyens. Pas peu fière la bête !

On traîne en permanence à Alexanderplatz (une forme de Halles en fait) et je mange une crêpe Zucker und Zitrone tous les jours.

Et tous les jours la crêpière se fout de mon accent tout pourri.






Chose géniale à Berlin : quand c'est rouge, c'est rouge. Tu traverses PAS !

Malheureux, si tu traverses, on te lance un sort. On l'a fait le premier jour. Y'avait pas une BM sur la route.

Mais NON malheureux ! C'est rouge punaise, z'avez pas vu ?

Quand, c'est vert, l'Allemand trotte gaiement vers l'autre rive. Mais vite, parce que Ampelmann revient déjà au rouge furax.

Alors forcément, on adore et on est devenu vachement policé.

Sinon, l'Allemand, quand il est jeune et fringant (et pas mal du tout ma foi), mâte gentiment, poliment et le sourire aux lèvres.

Ca fait du BIEN partout, ça flatte un peu aussi.







Pour la ville en elle-même, elle est parfaite, mouvante, changeante au prochain coin de rue.

Un immeuble qui a survécu aux bombardements, et est donc tout chargé d'Histoire, est respecté et encadré par deux édifices modernes.

On en a même vu un criblé de ce qui semblait être des impacts de balles. Impressionnant.

Je ne sais pas si c'est la guerre + l'occupation + la division qui ont rendu Berlin et ses habitants humbles, mais ça force le respect.

Quand à l'épiderme de la ville, il est tout tatoué de graffitis, de mini oeuvres d'art (voir la caserne des pompiers de Kreuzberg, entièrement peinte en mode Comics).

Sinon, j'ai toujours pas acheté de fraises...

Tschüss !









This Outfit :
Veste/jacket : American Apparel
Chemise/shirt : H&M (Divided Black), achetée sur place.
Shorts : vintage
Docs : Vintage (Garage, l'une des friperies/vintage les plus cool de Berlin)
Ceinture/belt : vintage (Garage aussi)

mercredi 8 juin 2011

Introducing : Mary Marie



Hello !

Toujours en direct de Berlin (et de ma chambre 221), je vous parle aujourd'hui d'un film indépendant qui, je l'espère, sera bientôt projeté chez nous.

Quand j'ai été contactée pour parler de "Mary Marie" qui a concouru au Festival de Brooklyn, j'ai tout de suite dit oui, après avoir lu les mots "petit budget riquiqui" et "stylisme vintage".

Quelques minutes de trailer plus tard, la chose me parlait déjà vachement.

"Saper" un film, c'est un peu un de mes rêves secrets. Et là, j'aurais rêver faire du aussi bon boulot.

Le pitch : les jeunes Mary et Marie reviennent dans leur petite ville natale, afin d'y passer un dernier été. la nature en fête, l'isolement et la chaleur influent sur leurs liens, de plus en plus tendres.

Mais l'inquiétant Peter menace de révéler leurs secrets les plus intimes.

L'été magique prend alors un tout autre tournant.

Je vous laisse avec quelques photos et la bande-annonce.

Enjoy !




Mary Marie trailer from Alexandra Roxo on Vimeo.

dimanche 5 juin 2011

En berline à Berlin (Part I)




Hallo !

Blague à part, on est vraiment arrivé en berline à Berlin. Dans un beau taxi crème (la couleur des taxis berlinois).

Je vous parle pas du décollage, où j'ai eu tellement peur que les larmes me sont montées aux yeux.

Arrivés à l'aéroport, première constatation dans le point presse où je cherche désespérément le nouveau Lula : Christopher Waltz (le terrifiant et tout mielleux Hans Landa de Inglourious Basterds ! ) est une super star. Il est partout.

On lâche nos bagages à l'hôtel et se jette à la découverte de la ville. Il fait beau, y'a des vélos partout et on vend des clopes même dans les boulangeries.

On prend des tas de photos, remonte jusqu'à Alexanderplatz et tombe fou amoureux du Ampelmann (dernière photo).

On mange pas beaucoup (on a PEUR du virus terrifiant qui va nous tuer, c'est sûr, si on touche à une feuille de salade).

Y'a des petites baraques en forme de fraise partout. On y vend des fraises. On mange pas de fraises, on a PEUR.

On mange donc des donuts, il y a des points de vente partout. Dans le métro, on se prend pour Homer Simpson en mordant dans nos donuts au glaçage violet ou rose bonbon.

C'est délicieux.

Je tombe de sommeil à 20 heures.

Je me réveille à 9h30 le lendemain matin.




Mon homme me dit que hier, pendant que je dormais, il a mangé un kebab délicieux pour rien du tout. Avec salade-tomate-oignon.

AVEC SALADE-TOMATE-OIGNON !!!!!!!

J'ai PEUR. Lui, moins : "ça va bien cette hystérie. Je suis sûr que c'est pas si grave d'abord"

A la réception, le jeune Allemand super sympa me dit que c'est beaucoup de bruit pour rien. Et que 3 Berlinois sont morts. Il me rappelle qu'ils sont 9 millions.

Ah ouais.

A midi, on mange encore du cuit. On a encore un peu peur (notez la police de texte en minuscule ^^).

On retourne à Alexanderplatz avant de remonter jusqu'à la porte de Brandebourg.

C'est beau et on est ému.
Je recroise Christopher Waltz qui fait de la pub pour un opérateur mobile. Truc de fou.

Retour à l'hôtel où je taille une bavette avec l'Allemand Gentil, qui au détour d'une phrase me dit "The French don't like the German".

Je lui dis qu'on est un peu des cons parfois. Honnêtement, on est un peu des cons.
On parle de Rammstein, ça lui parle vachement Rammstein. On parle de Christopher Waltz, il me dit que oui, il est partout.

Il adore Inglourious Basterds !

Ca y est, on parle de la guerre. Ca m'émeut un peu, il m'explique la stigmatisation de l'Allemagne qui en a découlé, que ça a été dur pour eux. Que ça l'est encore.

Je remonte dans ma chambre. Je répète tout à mon homme.

On se dit qu'on est vraiment un peu des cons.

A la télé, y'a TV5 Monde. On entend du français, ça fait quand même vachement du bien. On apprend que ça y est, ils savent. Ce sont des graines germées (pousses de soja) utilisées en salade qui ont rendu les gens malades.

Ils ont fermé une usine de Hamburg.

Demain, j'achète des fraises.

Tschuss !







This Outfit :
Veste/jacket : chinée/thrifted
Chemise/shirt : chinée/thifted
Shorts : American Apparel
Sac/bag : vintage
Boots : vintage
Foulard/scarf : chiné/thrifted

jeudi 2 juin 2011

A day with la crève



Hello !

Aujourd'hui, j'ai décidé de vous raconter l'une des journées les moins constructives de mon existence.

J'émerge vers 10 heures moins le quart, quand mon homme, prêt à bosser, me réveille doucement, me faisant prendre conscience de mon piteux état : j'en suis bien à mon quatrième jour de crève.

J'ai le cerveau lourd, le nez chargé de morve mais bouché et je tousse pire qu'une vieille clopeuse. Je souffre.

Cette journée va être intéressante, je le sens.

C'est ainsi que je décide de ne pas me lever.

Vers 13 heures moins le quart/dix, Watson décide que "ça va bien les conneries, bouge-toi et joue avec moi".

Premier round, il se jette sur moi, plante ses deux superbes canines (même que le véto dit qu'elle en a rarement vu d'aussi belles, de dents) dans mon épaule, là où c'est tout bombé et mou, tout en assurant sa prise en s'enroulant autour de mon bras, toutes griffes dehors.

Je hurle.

Dans un exercice de contorsion incroyable (j'ai beau me refaire la scène, j'ai toujours pas compris), il me fourre une griffe dans la narine droite).

Je hurle et je saigne du nez. Légèrement.

Deuxième round, je m'extirpe hors du lit et me dirige vers la cuisine où je verse une portion de croquettes à la Bête. Elle me regarde avec un froncement de moustaches et s'en retourne d'une manière qui aurait du me mettre la puce à l'oreille.

Watson a toujours faim. Il est 13 heures et Watson vient de vomir.

Génial.





J'allume la télé. On est sur NRJ 12.

Pourquoi on est sur NRJ 12 bordel. Je me fais agresser par la nullité effarante du Cordier.

J'en reste bouche bée. Pendant bien vingt minutes.

Suit une sorte de trou noir, qui se résume en fait aux quelques heures passées à mettre à jour mes visites Bloglovin (476 posts de retard). Je laisse des messages aux "copines".

Je vais mieux vers 17 heures quand je tombe sur Génération Top 50. Emission année 85.

Happiness dans mes chaussettes, je twitte comme une malade dans le vide au son de "Relax" ou Bronski Beat, relevant au passage qu'avant d'être aussi marqué que Keith Richards, Marc Lavoine était beau (je dis "intéressant" sur Twitter).

Mon bonheur s'intensifie, et entre mes kleenex Leader Price, arrachés de ma superbe boîte avec une photo de sapins enneigés dessus, je capte la bande-annonce des deux épisodes de Buffy qui vont suivre.

Je kiffe, ça y est. C'est la saison 1, je trépigne, Hello mes 16 ans ça fait un bail !

Après le retour de mon homme, le boulot et mes petits beignets jambon-gruyère, je clique sur un lien qui me promet d'y voir Bradley Cooper parler en français.

Clic.

Je dis à mon homme, que "ouais ouais, ben il parle français comme moi je parle anglais hein !" (ne jamais montrer à mon homme que moi aussi j'ai la chair faible).

Voilà, tout ça nous amène à maintenant, là tout de suite avec la fin de cette journée merveilleuse. Point.

See U !







This Outfit :
Veste/jacket : vintage
Top : American Apparel
Short : chiné/thrifted (Finding Store)
Sac/bag : vintage
Ceinture/belt : Pieces (merci, merci, merci !)
Boots : vintage (merci Slanelle !)