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mercredi 31 août 2011

Because the night...




Hello !

Post très rapide, zou !

Pour vous dire que je reviens de Rock en Seine (bon depuis quelques jours, mais tout de même).

Et que c'est toujours aussi extraordinaire, surprenant et désinhibant (ben oui).

Sur le site des Inrocks, vous pouvez avoir un petit récapitulatif des événements, mais bon, je suis pas toujours d'accord.

Je vous prépare un petit résumé pour le prochain post. Promis.

Sinon, Canal a une nouvelle Miss Météo. Très jeune, jolie et dotée d'un nom de famille pas piqué de hannetons (je bosse encore dessus).

J'ai été choquée de la manière dont mademoiselle Solweig (à peine 20 ans, un bébé) a été attaquée dans les médias. Elle aurait été obèse, on aurait crié à la tolérance, au courage et à l'ouverture d'esprit de la maison Canal.

Démagogie quand tu nous tiens...

Cessons de ranger les gens dans des cases selon leurs formes, leur masse corporelle ou leur taille de slip.

On a le corps qu'on a.

Et on se démerde comme on peut avec.

Incroyable aussi la manière dont la femme est la cible privilégiée de ce genre de débats stériles.

Y'a rien à faire, ce genre de sujet passionne. On scrute, on détaille, on commente : "pas assez grosse", "trop grosse", "canon celle-là", "sac d'os celle-ci"

Sans parler du fameux : "une vraie femme a des formes !". Message d'autant plus choquant qu'il sort souvent de la bouche d'une autre femme.

Et laisse les, par déduction, "informes" sur le carreau.

"Merde, il me semble pourtant que je peux porter un chiard en mon sein ! Ca fait pas suffisamment de moi une femme ?"

Mais la nénette de base (nous toutes) a besoin de voir plus "gros" qu'elle, ou plus "moche", ou plus "maigre" de se positionner. D'être rassurée ou de se rassurer.

Si possible en accablant la voisine, tellement plus facile.

Parce que je les ai sondé les mecs, les nénés et les bonnes fesses c'est très bien, mais l'ensemble de la personne leur parle plus. Et ceci qu'elle soit grosse, petite, maigre, plate, pulpeuse...

Mais la femme doit trop flipper comme une malade de ne pas plaire à Jules et c'est parti pour le gros malaise, souvent à vie.



De mon côté, j'ai toujours eu peur d'être trop maigrichonne pour un homme.

Et malgré mes 10 ans passés aux côtés d'un homme un vrai, je continue à me sentir très, très mal avec la gente masculine.

Je me pose direct en mode bonne copine, jamais, jamais en mode femme.

Et au grand jamais, en mode séduction. Je sais pas faire, ou plutôt, j'ai l'impression de ne pas avoir le droit de le faire, d'être ridicule, parce que pas "femme".

Parce que pas dotée d'un décolleté à la Jessica Rabbit, ou des hanches réconfortantes de Bellucci.

Enfin bon, on a tous nos petites névroses, donc ce serait sympa de cesser de les alimenter.

D'avance merci.

See U !





This Outfit :
Blazer : H&M Trend
Skinny : Zara
Chemise/shirt : chînée/thrifted
Derbies : vintage Bally
Sac/bag : vintage Bally

jeudi 25 août 2011

The earth is shining



Hello !

Ca y est, je suis un X-Men.

Oubliez Magneto et ses potes. Parce que moi, j'ai le pouvoir de vous aveugler, de vous éblouir, de vous ôter des dixièmes : Le pouvoir de la paillette.

J'ai eu une grosse époque paillettes, sequins et autres strass plus jeune.

Mais ça m'était passé ("ouf" j'ai envie de dire et vous aussi, j'en suis sûre)

Mais là, pif paf pouf, j'ai fauté.

Bon honnêtement, ça fait, attendez...6 mois que je préparais ma faute.

Depuis le 9 mars 2011, jour fatidique où je me suis dit "tiens si je regardais le défilé Miu Miu".

Jour fatidique où j'ai vu ces pompes multireflets à effets cosmiques.

Je m'en souviens :

"Attends mais c'est quoi ça, c'est quoi ça ! Cameraman mon pote, arrête de filmer ces robes à épaulettes (faut arrêter là, les épaulettes, ça a jamais été un truc de bon goût) et descends à 6 heures. oui là !"





Par la suite, mon obsession a grandi, grandi, des petits serpents appelés "envie", "besoin", "désir", ont commencé à me grignoter le cerveau. A y installer de nouvelles priorités :

"Ma grande, si tu veux tes pompes, donne-t-en les moyens. Et tu les veux."

Donc, ces derniers temps, je me suis mise au régime heures sup' et sevrage de frusques (blague à part, ça fait plus d'un mois que j'ai pas acheté un bout de tissus, c'est vous dire).

Et après quelques calculs et un coup de fil (aux Galeries Lafayette), j'ai sauté dans le métro, mode possédée-pilotage automatique.

Puis, cherché le stand Chanel aux rayons chaussures (tu peux pas le rater tant il est surilluminé celui-là). A partir de Chanel, je peux trouver Miu Miu, t'as vu le raisonnement ?

Et après quelques mini inquiétudes : VOILA.

La terre brille sous mes pas !

See U !





This Outfit :
Veste/jacket : American Apparel
Chemisier/shirt : chînée/thrifted
Pantalon/pants : American Apparel
Ceinture/belt : American Apparel
Chaussures/shoes : vintage

Chaussures venant d'une autre galaxie/shoes from another galaxy, far, far beyond : Miu Miu

dimanche 21 août 2011

This is the end...



Hello !

Oh non mes petits, ne vous lamentez pas, c'est pas la fin, enfin pas ici.

C'est juste que j'ai vu Melancholia. Le film de l'année pour moi.

Avec mon homme, on aime bien faire un top 10 des films de l'année. Fin d'année qui surviendra dans 4 mois et il y a fort peu de chances que le dernier Lars Von Trier soit détrôné.

Je passe sur la polémique Lars Von Trier, je crois qu'on en a tout dit. Et puis, que l'homme ne soit pas net ne remet pas en cause l'immensité de son talent.

Pas vrai ?

Les fesses calées dans nos fauteuils au MK2 Quai de Seine, on en prend plein les mirettes et l'âme dès les premiers instants. De véritables peintures mouvantes.

Je décolle déjà.

Les deux heures et quelques qui suivent n'en finissent pas de me bluffer.

Le pitch ? Justine (la même que le Marquis de Sade et à mon avis c'est pas par hasard) se marie dans la demeure splendide de sa soeur, mariage payé par l'époux de cette dernière (Jack Bauer, qui ne dit jamais "You gonna have to trust me" de tout le film), qui n'a de cesse de lui rappeler le coût indécent des festivités et son terrain de golf à 18 trous (visiblement le nec plus ultra).

Seulement Justine est malheureuse. Eternellement et sans aucunes espèce de raisons, puisqu'elle souffre de dépression sévère.

Et c'est pas d'épouser Eric de True Blood (un jour, il faudra m'expliquer l'intérêt qu'on porte à ce mec pâlichon...) qui va arranger les choses.




La deuxième partie du film s'intéresse à Claire (Charlotte Gainsbourg) soeur de Justine, plus ou moins taiseuse, que seul la possible fin du monde semble sortir de sa torpeur.

En effet, la magnifique planète Melancholia menace d'entrer en collision avec la Terre.

Et de mettre fin à tout : aigreurs, dépression, agitations vaines d'une existence vaine.

L'intégralité du film se passe en vase clos, dans un manoir à l'anglaise fabuleux, entouré d'un terrain qui tient à l'Eden, comme une anti-chambre avant le grand frisson.

Il n'y a pas assez de mots pour dire à quel point ce chef-d'oeuvre en est un, combien en ne disant rien ou presque, il dit tout.

Combien la vérité assénée par Justine se vérifie chaque jour.

"Life on earth is evil".






This Outfit :
Combi/romper : American Apparel
Veste/Jacket : chînée/thrifted
Cartouchière/bag : chîné/thrifted
Mocassins/shoes : vintage Carel
Chaussettes/socks (la chaussette parfaite perso ^^) : American Apparel

samedi 13 août 2011

white and stripes



Hello !

Oooh lala, je suis super fière de mon titre, c'est pas rien de le dire.

Je suis hautement spirituelle même après une bonne semaine de boulot (fierté crasse)

Ne m'en voulez pas, mais avec l'heure qu'il est, j'ai la cervelle embrumée d'un début de sommeil et fort peu d'inspiration.

Non vraiment n'insistez pas, j'en suis réduite à jeter un regard circulaire et désespéré autour de moi, pour chercher une miette d'inspiration.

C'est pathétique.

Ceci dit, il m'arrive un truc vachement excitant : j'ai testé l'auto-bronzant pour la première fois.

'Faut dire, ça fait bien deux ans que le soleil, notre maître à tous, me fait un méga doigts d'honneur.

Toutes les nénettes autour de moi trottinent sur mode cannelle, on pourrait presque sentir une odeur de caramel, mais moi nada.

Si encore j'avais un épiderme à la Dita Von Teese ou à cette petite louloute rousse dans True Blood (Oh non Jessica, ne t'approche pas du soleil malheureuse - C'est vous dire comme j'attends la suite)...

Mais moi c'est plutôt teinte blanc maladif. Oui voilà, la couleur qu'on prend au moment critique de la cuite à la vodka.





Donc j'ai investi (enfin investi...) dans un auto-bronzant, en spray, fini naturel, sans traces, blabla.

Tiens sans traces ! Au réveil, j'avais les jambes marbrées, on aurait cru un Savane de Papy Brossard.

Bon depuis, j'ai un peu pris le plis. Ca va mieux. C'est pas encore folichon, mais ça va.

La prochaine fois, je vous parle des films de John Hughes et de comment ça a changé ma vie (bon, en fait ça l'a pas changée parce que je les ai vu trop tard, mais ado ça m'aurait bien aidé).

En même temps, entre temps, je pourrais avoir vu Melancholia et ma vie pourrait donc vraiment avoir changé.

On verra.

See U !






This Outfit :
Tout/everything : chîné ou vintage/vintage or thrifted
Chaussures/shoes : New Look

vendredi 5 août 2011

Beau Standard



Hello !

je me demande ce que j'ai bien pu foutre depuis 2004, pour avoir raté les 31 premiers numéros d'un magazine vachement cérébral, qui en impose par sa diversité d'articles, son ton et son parti-pris.

Aujourd'hui je vous parle de "Standard", numéro 32.

Rien que la couverture laisse rêveur :

Une jeune fille modèle, marinière et chaussettes blanches, lévite à quelques centimètres d'un sol sableux de plage normande, enlevée par un navire toutes voiles dehors.

On apprendra qu'il s'agit de Maia Flore, jeune talent exposé aux rencontres d'Arles.

Pendant les 217 pages de ce numéro "Exils", ce n'est que culture. Mais pas celle de pacotille qu'on nous sert de plus en plus.

La vraie, celle qui fait grandir et enrichi.








Interviews d'artistes, musiciens, cinéastes, photographes, huit pages sur Leo Haddad, critique cinéma comme on en fait plus, le rappel de l'expo 1981 & + de Sophie Bramly sur la culture hip-hop alors émergente...

Des photos superbes de l'Alaska comme on en a jamais vues, la plus belle chose jamais écrite sur le Melancholia de Lars Von Trier (Alex Masson, you're the man !).

Et des éditos mode. Oh pas beaucoup, mais qualité prime méchamment sur quantité ici.

Je vous laisse avec celui-ci, somptueux, sur le thème du départ.

Et vous conseille ce chef-d'oeuvre de papier glacé, qui fait un temps oublier la stérilité de certains magazines "branchés".













This Outfit :
Veste/jacket : vintage
Shorts : vintage
chemise/shirt : chînée/thrifted
Chaussures/flats : vintage Ferragamo
Sac/bag : vintage

mardi 2 août 2011

Peter Venkman



Hello !

Ne jamais négliger les classiques, c'est un de mes mojos dans la vie.

C'est ainsi que j'ai montré les Ghosbusters à ma soeurette.

J'appelle ça la transmission. De plus, j'ai enfin l'impression d'être une soeur cool dans ces moments-là. Genre, je touche ma bille dans quelque chose.

Ici, le film culte.

Bien sûr, ça fait partie de ces trucs que tu regardes en français dans le texte.

Comme Ghost. Ou Dirty Dancing. Ou Road House.

Parce que la voix françaises de Bill Murray (alias Peter Venkman) est excellente et que ses bons mots le sont encore plus.





Peter Venkman...

Le looser sublime, d'autant plus sublime que lui pense être vachement "bath".

Grand séducteur devant l'Eternel, malgré sa calvitie plus que naissante, son activité professionnelle bancale (plus ou moins médium de pacotille) et ses blagues foireuses.

Le plus saisissant avec ce personnage, c'est son incroyable flegme, quand tout le monde devient hystérique, y compris ses collègues Ghosbusters, quand New York est envahie par des entités maléfiques et farceuses.

Il faut le voir chasser le Bouffe Tout dans un grand hôtel.

Ou ne pas se départir de son sourire charmeur face à une Sigourney Weaver possédée par un démon séculaire, lévitant à 1m20 au-dessus du pieu.

Du grand Bill Murray.

Paraît que dans la vie vraie, l'acteur est ingérable et infect.

Too bad

See U !




This Outfit :
Pantalon/pants : American Apparel
Escarpins/heels : Rochas
Le reste/everything else : vintage ou chîné/vintage or thrifted