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mercredi 25 septembre 2013

Oswald


Hello !

On peut dire que c'est mon manteau Oswald Cobblepot, non ?

Je l'ai porté tout ce printemps dernier, tant c'était un printemps qui n'y ressemblait pas, au printemps.

Là, tout de suite, je suis devant Kwaïdan pour la énième fois.
Un film fantastique japonais, en quatre actes distincts, suffisamment sublime pour vous mettre la fiche.

On pourrait mettre pause sur chaque plan et rester des heures à s'en imprégner.
C'est hallucinant pour l'époque (1965) et les contes racontés sont pas mal palpitants.

Dans la foulée, si vous le voyez et que ça vous plait, je vous conseille le plus moderne 
Kaidan.

Personnellement, j'adore ces histoires de Japonaises aux longs cheveux noirs, se vengeant outre-tombe.

Chacun son truc !

See U !



This Outfit : 
Tout/everything : vintage
Chaussures/shoes : Mellow Yellow (ancienne collection)
Jeans : Lee 

mercredi 18 septembre 2013

Ce jour où j'ai franchement pas su quoi vous dire ...



Hello !

Paf ! Combo de trois coups de coeur en une tenue.

C'est suffisamment l'amour fou pour que j'en parle.

D'abord ce manteau, de chez l'Espagnol. Il m'a fallu une heure pour me décider, revenir sur mes pas et passer en caisse.
Le manteau, c'est cherry on the cake pour moi, un beau papier cadeau.
C'est super important.

J'en ai deux sublimes, chopés en fripe, à faire retoucher aux épaules et perso, j'ai hâte (même si l'opération coûte une blinde).

Deuxième coup de coeur, ces pompes maousses.
En général, ce qui est un peu mastoc en matière de chaussures, j'ai du mal.
Je suis une mini pousse, il me faut du mini.

Celles-ci m'ont tapé dans l'oeil chez COS et j'en avais même fait mon deuil, avant d'enfin tomber sur ma taille au corner des Nouvelles Galeries.

Mon portefeuille me dit pas merci, mais bon.

On peut pas vraiment parler d'un coup de coeur pour le dernier finalement.
Plutôt d'une longue relation platonique, teintée d'une grande frustration.

Ce sac, je l'aurai attendu, espéré et convoité longuement avant de pouvoir mettre des doigts tremblants dessus.

La chose était menacée de rupture de stock, n'existait plus qu'en noir, bref, ça devenait tendu.
Il a été rebaptisé Emilien du nom du vendeur du corner Marc Jacobs qui s'est franchement mis en quatre pour dégoter le dernier loulou.


J'avoue, mon portefeuille a été un temps en soins intensifs.

Aujourd'hui, ça va mieux.

Mais demain ?

See U !



Hello ! 

In this post, I just introduce you to my new favorite items. 
A coat, that makes me look like the idea I've got of the cool british girl (such a cliché right ?), some shoes that look pretty gigantic and are a cool alternative to Dr Martens AND this bag, beautiful, red and perfect. 

Oh yes, I've been poor these last days, it gets better now, but yes I've been perfectly broke !  

Next time, I will write about fashion week, or about my new kitten Bobby. 

We will see !

See U ! 




 

This Outfit : 
Manteau/coat : Zara 
Sweat : vintage
Jeans : Asos (very old collection)
Chaussures/shoes : COS
Sac/bag : Marc Jacobs

vendredi 13 septembre 2013

Canaille



Hello !

Bizarrement, je me souviens du jour où j'ai acheté cette jupe-culotte, transparente. Autant dire, ce truc casse-gueule.

C'était le jour d'une soirée pour une marque sympa, rue Saint Honoré.
Ou du Faubourg Saint Honoré.
Y'a rien à faire, je sais pas les différencier ces deux-là.

La rue de Colette quoi.

Personnellement, je me sens mal à l'aise dans ces soirées-là.
J'y suis peu invitée ceci dit et mon boulot m'empêche d'aller à celles où je suis invitée.
A la fois, je regrette de ne pouvoir y aller et en même temps, quand j'y suis, j'y suis mal.

Le fait est que j'ai du mal à m'immiscer dans un groupe déjà formé.
Impression de déranger, de pas être à ma place.
Donc, je m'immisce pas ou peu et j'erre dans le lieu choisi, feignant d'être passionnée par ce qui attrappe mon regard, un verre de champ' à la main.

Pour se sentir bien dans ces soirées-là, qui peuvent être vachement cools - je tire mon chapeau aux organisatrices - il faut appartenir à un "groupe", du moins c'est mon impression.

Problème, je n'appartiens pas à un groupe. Puisque je fréquente rarement les endroits où on intègre un groupe, donc.

Vous suivez ?

Ca doit être aussi que je suis un peu nulle en relationnel, en "société".
Pourtant j'ai des amis, mais ils se comptent sur les doigts de la main.
Je crois que c'est mon père qui m'a dit "Faut bien choisir ses amis et c'est pas nécessaire d'en avoir des tonnes".

Mais là, je m'écarte sérieusement.

Donc cette jupe-culotte transparente.

Je viens de l'acheter, je l'ai à la main (dans un sac hein), je suis à la soirée et je croise une autre blogueuse, que je connais.

"Connais" dans le sens où je l'ai croisée deux ou trois fois, dans d'autres soirées.
Traduction : pas une amie, pas même une copine.

Je vais pas passer à côté sans rien dire, feignant de pas l'avoir reconnue hein !

Mais problème, je n'ai rien à lui dire, puisque je n'ai pas de "relation" avec elle, ni avec ses relations à elle, dont je ne connais ni la vie, ni "l'actualité".

Ah oui, j'évite les ragots, potins et autres affabulations sur les "copines" blogueuses, j'estime que mon temps est précieux et je tente de le consacrer, du mieux que je peux, à d'autres choses.

Vous suivez toujours ?

Tout ça pour dire que me voilà à lui parler de cette jupe-culotte, à la blogueuse croisée.
Tout en me disant, au moment même où cet insipide sujet de conversation prend forme et s'échappe de mes lèvres :

"Mais punaise qu'est ce que tu vas lui parler de cette jupe, qu'est ce que tu crois qu'elle en a à cogner de ta jupe, BONDIOU !"

Voilà, ça c'est moi en soirée, bonne à rien et mauvaise en tout. 

Et donc l'histoire de cette jupe, portée ici des mois après.
La vérité, c'est que je ne savais pas du tout quoi vous raconter aujourd'hui.

See U !


 

This Outfit : 
Chemise/shirt : vintage 
Jupe/skirt : Other Stories 
Sac/bag : vintage 
Chaussures/shoes : vintage 

lundi 9 septembre 2013

It girls



Hello !

Guess what les gens ? 

Nous sommes toutes Alexa Chung.

Les guiboles-gressins en  moins, enfin pour la majorité d'entre nous.

Oui, je suis allée chercher mon It, chez WH Smith.
30 euros la bestiole.

Je ne l'ai pas feuilleté ni rien au préalable.
Jalouse ou autre m'avait promis un assemblage de croquis et photos d'inspirations, qui illustraient le style unique de l'icône anglaise.

J'ai foncé. J'aime bien Alexa Chung, entre autres pour sa discrétion et la grande sympathie qu'elle dégage.

Alors y'a quoi dans It ?
Ben pas grand'chose.

La chose s'appelant It, j'avais imaginé un regard porté sur cela, une analyse de sa "condition", le fond de sa pensée sur ce grand n'importe quoi.

A la place de collages à la Style Rookie que j'attendais, de simples photos et quelques (jolis) dessins de la miss.

Des photos de ses idoles, qui sont exactement les mêmes que tout le monde.

Anna Karina, ma Diane Keaton (je cherche toujours le tomboy chez Chung d'ailleurs...), Charlotte Rampling, Margot Tenenbaum, Sedgwick, Wednesday Adams, Wino dans Heathers...

Bref, Chung est une blogueuse américaine-anglaise-australienne, qui tient un Tumblr.

Finalement, c'est rassurant d'un certain côté.

Son livre favori est Lolita.


On s'attend presque à voir Gatsby cité.

Les Smiths et Cure ne sont pas loin non plus.

Pour le reste, comment sortir d'une voiture et se comporter front row, le genre de choses qui nous arrivent TOUS LES JOURS, à nous !

Ou comment il est avéré que le cat eye rend n'importe quelle fille normale bombesque.

Et pourtant, quand elle parle de son grand-père, de sa passion d'ado pour les Spice Girls, de sa gêne lors d'un défilé Chanel, où elle arborait un cycliste sous sa robe et consacre un long passage à la rupture amoureuse, elle est adorable, accessible, irrésistible.

Nous sommes toutes Alexa Chung.

See U !




Hello ! 

Do you have your copy of It ? I do. 

I kind of like Alexa Chung, I'm not her bigest fan, but I like her. 
She's polite and discrete. She's the perfect english girl, well, my idea of the perfect english girl.

But this book actually disapoints me. 
I thought of something else, something deeper. 
Like and analysis of the "it girl", is she okay with it, does she think it's nonsense ? 
And what about fashion ? And what about the whole idea of Alexa Chung ? 

Nothing like this, just some lovely drawings and pictures of actresses and fictional characters that, well, inspired her style. 

The whole thing is a little bit superficial. Nothing in common with the funny Luella's guide to English Style. 

But when she talks about her grandpa, her passion for the Spice Girls or about how hard it was to break up with the love of her life, Alexa Chung is adorable, irresistible. 

She's us. 

See U ! 











This Outfit : 
Jean/Denim : custom Zara (old collection) 
Veste :Jacket : Zara (old collection) 
Chemise/shirt : vintage 
Chaussures/shoes : vintage 
Sac/bag : vintage

vendredi 6 septembre 2013

Multiple

 


Hello !

Là de suite, je reviens de chez Garance Doré.
Dont j'ai appris récemment qu'elle ne s'appelait pas comme ça (un mythe s'effondre, je trouvais ça très cool).

Là de suite, chez Garance, on trouve un article sur LA Parisienne, illustrée par la renversante (et adorable,si,si) Jeanne Damas.

Qui est donc La Parisienne en question.

Pour une fois, j'ai commenté.
Comprenez que pour moi, il serait temps d'arrêter de foutre les gens dans des cases, cases prédéfinies par un lieu de naissance ou de résidence.

Et ça tient aussi pour les fringues.

Parce que je connais des dizaines de Parisiennes qui ne ressemblent pas à Jeanne.
Qui n'avalent pas des tartoches le matin et ne sirotent pas leur thé Kusmi. 

Et qui pourtant le sont, parisienne.
Et d'abord, c'est quoi être Parisienne ? Rien que le nom d'une ville où tu as élu domicile. Où tu es né.

Rien qui ne nous définisse en temps que personne.

Damn you Anna Karina, j'ai envie de dire.
Damn you Françoise Hardy !

Où comment une poignée de nénettes ont réussi - sans même le chercher - à imprimer dans le cerveau des Américaines fashion (l'Américaine-Dieu, celle qui fait la loi, celle qui SAIT), qu'une Française a le cheveu fou, le maquillage minimal, 15 marinières dans son placard et ses Repetto aux pieds.

Ca m'a toujours fait marrer ces articles de presse sur comment s'habiller en Parisienne, en New Yorkaise, avec conseils d'achat à la clé, tout en bas de la page.

Certaines allant jusqu'à publier des bouquins hallucinant de vacuité, vendus à prix d'or sur comment - enfin - atteindre le Graal, être une Parisienne.

Parce que vite, vite, trouves-toi une case, sois identifiable, rentre dans un rang et tiens-toi droit.

'Savez quoi ? ça fait 10 ans que je vis dans cette ville, que j'aime un jour et déteste l'autre.

Et oui, y'a peut être des jours où je suis la Parisienne.

Mais la plupart du temps, j'essaie d'être Elodie, la fille de mes parents, la femme de mon homme, la pote de mes potes, une bonne personne si possible, surtout pas une emmerdeuse le plus souvent possible.

Et ce que j'ai envie de me foutre sur le c..., c'est encore bien mon affaire.

In da face, Françoise !  

See U !



Hello !

Guess what ? it's back, the english translation ! Well, not really a perfect translation. My english is shitty most of the time, and I only learn it from watching an obscene amount of british-american shows. 

So right above, in french, a language in which I'm bright and fun, I was talking about how being parisian (which I think I am, but who knows, the rules are so complicated) doesn't define your style and attitude. 

I think that what defines my style is the person I am AND the things I like, my inspirations, like movies, or pictures seen on Pinterest, Tumblr and Insta. 

And that's it, I'm my own stylist, I decide. 

And what if I don't want to be the effortless french girl, what if I just want to try hard ? 
Fashion is a game, fashion is superficial and fun. 

There are no rules but your rules.

See U ! 


 

This Outfit : 
Tout/everything : vintage 
Tee : H&M Divided Red

mardi 3 septembre 2013

Où c'est la fin, mais bon...


Hello ! 

Les chaînes d'info continue nous en gavent, comme les JT nationaux : c'est la RENTREE !

L'été, les vacances, les photos de jambes bronzées sur Insta et de salades composées faites maison, c'est fini.

C'est un fait, on va pas verser des larmes de crocodile sur un truc vieux comme le monde et bougonner trois siècles.

Perso, 'm'en fous de l'été.

Un peu en tout cas.

Parce que l'automne et l'hiver sont mes potes.

A moi les couches de fringues à n'en plus finir, les botillons vintage sur chaussettes multicolores, les pulls+chemises col pelle à tarte+gros manteau de mec.

Et puis, j'ai capturé de l'essence d'été, dans mon ordi pour l'instant.

Deux essences en fait : Major Lazer et AlunaGeorge.





Pof, tu débouches et pof, c'est re-l'été !

Quand j'aurai remplis deux objectifs d'achat genre super vitaux - une jupe et un pull de chez une immense-enseigne-anglaise-qui-n'a-pas-besoin-de-pub-non-mais - je file chez mon disquaire pour en extraire les deux belles galettes !

Surtout que la pochette de Major Lazer est pas mal démente, un objet de déco à elle toute seule.

Du coup, comme selon Monsieur Météo I-Télé, il resterait deux beaux jours de l'été agonisant, je file m'encanailler !

See U !






This Outfit : 
Jupe/skirt : American Apparel
Tee-shirt : Uniqlo
Veste/jacket : vintage
Sac/bag : vintage 
Méduses/jellies : vintage