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jeudi 26 juin 2014

1P10S X BCBG



Hello !

"C'est quoi ce titre ?" vous vous dites.

Une participation au défi "Une pièce, 10 styles", ici un petit trilby Bon Clic, Bon Genre.
Je vous colle la page des fedoras, parce que c'est bien ma came aussi.

Qui me suit depuis un moment sait que j'aime d'amour les chapeaux, galurins et autres bonnets.
C'est la jolie Aurélie qui m'a proposé l'aventure, alors pas trop d'hésitation, même si je sens toujours le poids d'une responsabilité dans ce genre de chose (une peur de décevoir aussi).
 Mais finalement, la pièce se prête assez facilement au jeu et vous pouvez aussi faire votre petit marché ICI

En attendant, l'une des premières choses qui m'a séduite est de pouvoir trouver ma taille : j'ai une tête assez minuscule et le chapeau du Suédois qui s'enfonce parfois jusqu'aux yeux.
Ca fait désordre.

En attendant (bis), n'hésitez pas à aller checker les copines :

Aurélie - Elza - Chloé - Slanelle - Julie - Justine - Laure - Marine - Victoria



 

This Outfit :
Tout/everything : vintage ou chiné
Perf' : Dernier Cri 
Chapeau : Bon Clic Bon Genre

mardi 24 juin 2014

Tous en souts !



Hello !

Dans le soucis d'une certaine constance dans mes apparitions, me revoici, quasiment en mode "mute", tant je n'ai pas grand'chose à vous dire.

Sinon, que la vie est douce et qu'elle suit son cours...

Ah oui !

J'ai investi dans ces "souts" André, fabriquées en France, offertes par mon homme.
Bizarrement, je n'avais pas du tout entendu parler de cette opération.

Et vous ?

Bon, en même temps, j'ai appris hier après-midi, toujours par mon homme, que les soldes débutaient demain.

Il faut dire que j'ai cette impression qu'elles débarquent de plus en plus tôt.


Nan, rien à faire, j'ai plus rien à dire !

See U !


 

This Outfit : 
Sac et denim : vintage
Tee : H&M (old collection)
Souts : André 

lundi 16 juin 2014

Epique battle d'imprimés



Hello !

Ca y est, j'ai pris un bon rythme de croisière "toi aussi sculpte ton corps !", entre Wii Fit et vidéos Youtube.

Au programme, exercices de torture en tout genre, qui, soi-disant, s'ils sont pratiqués avec une grande assiduité, vont me faire la cuisse de Miranda Kerr (mais oui bien sûr !).

J'en chie tellement, qu'un jogging de 10 minutes m'a fait cracher mes poumons comme jamais, pendant un bon quart d'heure.

C'était pathétique.

Peut-être te dis-tu qu'il vaut mieux que j'aille en salle ?
Non, je ne peux me résoudre à suer à l'oeil de tous, c'est mon côté tarée.

De plus, je suis extrêmement grossière pendant mon calvaire : ma grande passion est d'insulter copieusement la Cindy Crawford qui officie sur Youtube, quand je tape en mots clés "comment perdre sa culotte de cheval".

Et la demoiselle d'accueillir en souriant mes "sa race" ou "pute borgne".
J'ai l'impression de vivre le truc à fond comme ça.

Les premières fois étaient folkloriques : le lendemain de mes premiers exercices, impossible de marcher normalement, les muscles de mes jambes avaient déposé des RTT, sans me demander mon avis.

Sans aucune exagération, je me suis traînée par les mains, hors du lit, le premier matin.

Re-c'était pathétique.

L'expérience - douloureuse - m'aura apprise que non, des étirements après 10 minutes de running, c'est pas pour les bébés.

Depuis, ça va mieux et mes muscles ont cessé de se comporter comme un agent SNCF, un lundi de Bac de philo.

Ouf.

La bataille n'est pas gagnée et comme je ne suis pas chiante, je veux muscler, oui, mais surtout pas perdre de poids.
Du coup, je ne saute aucun repas et je mange un peu plus que d'habitude.
Je ne sais même pas si c'est la bonne technique, mais perdre un os, non merci !

On se revoit bientôt, quand j'aurais achever cette p***** de série de "grands battements".

See U ! 



 

This Outfit : 
Tout/everything : American Apparel 
Sandalettes/shoes : Zara 
Sac et trench/bag and trench : vintage

mardi 3 juin 2014

Où ça se serre les coudes



Hello !

"On a souvent l’impression que certains revendiquent le droit de nous émoustiller tout en nous enlevant le droit de réagir à cet émoustillage…"
 (...)
 La violence exprimée n’est pas gratuite, elle a des causes."


Morceau choisi (et pourtant y'a que l'embarras du choix) des coms signés de petits doigts boudinés masculins, sur le post, qui a mon avis n'a pas fini de devenir viral, de la fantastique  Diglee.

Ici comprendre : "tu l'as bien cherchée aussi".
Tu te dis même plus qu'il y a des claques qui se perdent. Là, la bête qui sommeille en toi a envie de lui arracher les parties et de prendre la fuite, sa "virilité" entre tes dents, tes deux points rageurs levés vers un ciel témoin de ta fureur.


Ce post, quand elle l'a annoncé, je n'en finissais plus de l'attendre.
Il ne m'a pas déçue. Drôle et grave, argumenté, dense sans être indigeste.
Parfait.

Les coms "masculins" (attention, pas tous, certains expriment une grande maturité ET compréhension), d'avance je les connaissais, j'aurais pu les écrire moi-même.

Re-morceaux choisis :

- "Et donc on en est où ? Si je fais un compliment poli à une femme en passant dans la rue, je harcèle ?
 (...)
Je suis bien évidement solidaire des femmes qui subissent des agressions verbales ou physiques mais il faut faire attention à ne pas tout mettre dans le même sac. "

"Pourquoi en effet, assiste-t-on en France à un accroissement fulgurant de la drague bas de gamme, qui effraie les filles, et disqualifie de leur point de vue la quasi-intégralité de la gent masculine qui s’exerce à l’abordage urbain ?"

- "Attention donc ; à trop taper systématiquement, on efface les différences et on peut confondre ce qui était un compliment gratuit et gentle avec ce fameux harcèlement de rue."

- "Bien entendus, je n’accuse pas la gente féminine d’êtres paranoïaque, au contraire mesdames: Faites attention à vous. Mais je déplore seulement qu’à cause de ces comportement, un clivage se fait entres les deux sexe et qu’une véritable phobie de l’homme germe en vous."

-  " Sans vouloir entrer dans la caricature de « elles l’ont bien cherché » je pense qu’il serait néanmoins intelligent de se poser des questions sur les valeurs mise en avant sur un blog de ce type."

- "Peut être tu ne demandes pas cette approbation, mais je crois quand même que tu es déçue quand tes habits déplaisent, et que tu es contente quand on te trouve jolie."

- "C’est dommage a cause de mecs comme ça, on est privé de toutes interactions en pleine rue, alors que c’est un lieu propice à plein de rencontres. .."

- "Non vraiment. L’article est bien, je vomi ces pervers! mais en tant qu’homme, on ressent bien une haine envers la gente masculine, et c’est profondément injuste pour nous."


 J'ajoute en vrac : ceux qui te disent de te mettre à l'auto-défense (ah bah oui ma p'tite dame, t'as pas le choix, moi c'est ma nature, j'peux pas la combattre, donc apprends à m'en coller une !); ceux qui accusent l'autre (l'arabe, le noir, celui qui lui fait peur quoi); celui qui commence par "bouh les vilains, mais..."

Je vais peut être passer pour une "conne mal baisée", "une harpie féministe" ou une "gouine" (bah oui, quand tu leur fais part de ton désaccord, le monsieur, il comprend pas, t'es certainement pas normale), mais moi, ça me dépasse.

Et c'est de pire en pire.

Anecdote fraîche comme la rosée du matin, tout à l'heure, je rends visite à mon homme, en jean-marinière - mais avec du rouge aux lèvres.

Un vieux monsieur de bien 65 ans me lance un regard libidineux loooooooong comme un dimanche de pluie.

Le mec, t'as envie de le buter, là de suite.

Et qu'on vienne pas me dire "oui mais si c'était Brad Pitt qui le faisait ?"

1. Brad, c'est pas mon kiffe
2. Mon kiffe c'est Benedict Cumberbatch (ça peut évoluer, j'ai des crushs fluctuants selon les saisons)
3. Benny, il me fait le coup du regard libidineux dans la rue, non seulement le mythe s'effondre, mais en plus, je le mets à l'amende, en anglais dans le texte, s'il vous plaît.


Quand je me balade dans la rue, que ce soit en jean ou en jupe vinyle jaune AA, je n'attends pas qu'un homme vienne m'aborder, que ce soit du "tu viens boire un verre", "t'as un 06 ?", "bien charmante" ou "tu suces ?"

Je suis dans la rue, mec. Je vais donc d'un point A à un point B. Je suis pas en chasse de l'âme soeur, à la recherche d'un plan cul ou exposée au Louvre.

La rue est à moi, autant qu'à toi et c'est mon droit de m'y sentir bien, en sécurité, peu importe la surface de peau que j'y montre.

Je crois en la séduction, en ce qu'elle a de subtil et de sophistiqué, d'ambigu aussi.
J'ai des amies qui vont en boîte, en soirée etc, dans le but de rencontrer quelqu'un, pour "profiter" d'un moment entre adultes consentants, ou plus.
Normal. La chose est codée et le code, on le connait tous plus ou moins et on le décrypte, ou pas si on en a pas envie.

Mais la RUE, putain !

Et quand Diglee, qui a vécu une expérience assez traumatisante, s'exprime à travers ce qu'elle maîtrise si bien - son talent de dessinatrice - tu n'as pas à venir chouiner qu'on te castre, qu'on te frustre, parce qu'on est pas d'accord de cette manière avec laquelle tu nous traites, mais que toi, tu trouves normale.
Tu réfléchis, tu te regardes agir avant de déverser ta petite connerie machiste sans y toucher.
Oui, c'est ça, tu évolues ou tu fermes ta gueule.


See U !








 


This Outfit : 
Tout/everything : American Apparel 
Veste/blazer : Zara 
Chaussures/shoes : COS