You'll be a lover in my bed and a gun to my head

Hello !

Roo lala, pardon, mea culpa, j'ai complétement délaissé cet endroit.

Je vous rassure, je vais bien.

Mais je me suis trahie moi-même.

Si. Véridique.

C'est arrivé hier. Ben oui, j'vous raconte.

Ceux qui me suivent sur Twitter, savent que j'ai été vachement remontée contre Zara, lors d'une émission diffusée il y a quelques temps sur France 2.

Travail des enfants, horaires révoltants, exploitation de la population au Bangladesh, la totale.

 Alors qu'est ce qui m'a poussée à aller chez Zara hier après-midi ?

J'avise les chaussures en soldes, etc, constate la qualité très très mauvaise et pense que franchement c'est la honte, de toute façon, j'achète plus rien chez eux, na !

Sauf que j'ai croisé un futal. 
Marrant dis-donc cet imprimé chiens.

Cheminement de ma pensée : " ah ouais, ça donnerait bien avec un pull bien loose gris chiné, j'en trouverai un chouette chez AA, j'ai même des réducs, avec mes mocassins et un petit col de chemise blanc et mon trench vintage...coolos !"

Là, doute : "ben oui mais c'est Zara, tu te souviens la vidéo des enfants qui dorment aux pieds de la machine à coudre, tu cautionnes là ma poule, tu cautionnes !"

Dans un mini sursaut d'humanité, le dernier sursaut qu'il me restait à ce moment-là, omnibulée par mon désir de consommer et d'avoir un nouveau pantalon, j'avise l'étiquette.  

"Made in Spain"

Ah, pas d'enfants aux pieds des machines à coudre, même que les gens qui ont fabriqué ça ont certainement une couverture sociale !

Ben tiens.

C'est fou les mensonges qu'on trouve à se raconter dans ces moments précis.

J'ai le nouveau pantalon, pas cher en plus.

Mais mes convictions sont plus toute vierge.

J'vous laisse, j'vais me fouetter.

 See U !

 

This Outfit : 
Tout/everything : vintage 
Chaussures/shoes : Patricia Blanchet